nicolas chardon
gyan panchal
L'exemple du jeu expliquera plus clairement ce sujet. Personne n'ignore qu'il y a en ce genre des manières de tromper légitimes ; c'est ce qu'on appelle les finesses du jeu. II y a aussi des moyens de tromper illicites ; ce sont les supercheries du joueur. Dans le premier cas, où la tromperie a lieu selon les règles du jeu, autrement, dans ce cercle de conditions données où l'on est convenu de se pouvoir tromper réciproquement, l'erreur qui pouvait être évitée, est réputée la faute de celui qui se laisse tromper. C'est la nature du jeu. Dans le second cas, celui de la supercherie, l'erreur a été inévitable, puisqu'elle est du fait de la fraude, qui sort de la nature du jeu, et en est le néant. Quatremère de Quincy. De l'imitation 1823